Durée

1h30min

Par Rabah Mezouane, journaliste, dans le cadre du projet européen Migrants Music Manifesto. Au cours des années 1950 et 1960, une culture de l'exil s'est forgée dans les bars nichés dans les enclaves migratoires algériennes de Paris, Lyon ou Marseille. L'ensemble des artistes cumulait travail dans les usines ou les chantiers et vie musicale. Un deuxième exil sera observé dans les 1970 avec l'arrivée de chanteuses et chanteurs, dont c'est le métier principal, contraints de quitter leur pays pour des raisons de persécution politique. Ils se nomment Idir, Djamel Allam, Nourredine Chenoud, Lounès Matoub ou Ferhat Mhenni. Plus tard, au début des années 1980, ils seront rejoints par bon nombre de musiciens renommés issus des courants raï ou chaâbi comme Khaled, Mami, Fadéla, Sahraoui, Guerouabi, Baâziz ou Zahouania. Tous ont fui une Algérie marquée par des attentats islamistes et des assassinats de nombreuses personnalités culturelles. Cette conférence en retracera l'essentiel.

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Entrée libre

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Mis à jour le 28 janvier 2025