The Divine Comedy

Dans un open space, les yeux rivés sur l’écran de l’ordinateur, la cravate trop serrée : le décor est planté pour le dernier album du groupe. Avec son humour typiquement british, la divine machine est bien huilée depuis les années 1990. Adepte d’une composition riche, le synthétiseur comme péché mignon, Neil Hannon a tous les attraits du troubadour moderne, chantant les méandres de l’existence avec ironie, presque comme le ferait un David Bowie doté d’un second degré. Fidèle observateur du monde qui l’entoure (certainement planqué entre la photocopieuse et la machine a café), Neil Hannon le digère et recrache une pop sarcastique à souhait. Si certains sont devenus sourds face à la comédie humaine, The Divine Comedy en a créé la bande originale.