António Zambujo

Il avait 24 ans quand la grande Amália Rodrigues a disparu, en 1999. Ce jour-là, il a pleuré en écoutant en boucle un disque de la grande diva du Portugal, celle qui lui a donné envie de chanter. Vingt ans après, Amália serait certainement subjuguée si elle pouvait entendre ce fils spirituel également influencé par les grands chanteurs brésiliens (João Gilberto, Caetano Veloso, Chico Buarque) et le jazz cool de Chet Baker. Capable d’emporter des milliers de spectateurs armé de sa seule guitare et de sa voix de miel, António Zambujo revient entouré d’un piano, d’une contrebasse et d’une guitare portugaise, avec un nouvel album intitulé Do Avesso (« À l’envers ») qui va encore nous bouleverser.

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